Bruno Cantais (1966) - Music Festival (Fête de la Musique)

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00sinds 28 mar. '25, 04:18
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Beschrijving

"Fête de la Musique" - 2025 - Art Digital IA sur Toile sur Châssis - Bords Reproduits
80 cm x 80 cm x 2 cm - Signé et contresigné au dos du tableau - Avec certificat - Oeuvre unique
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C’est une fête. Mais pas une fête sage. Pas une réception où l’on sirote du vin en écoutant un quatuor bien élevé. Non. *Fête de la Musique*, chez Bruno Cantais, c’est une orgie de sons, de formes, de corps. C’est un violon tendu comme un corps amoureux, planté là, en pleine toile, dressé comme une invitation. Ce n’est pas un instrument. C’est un torse, une hanche, un dos cambré. Un désir vertical.

Et autour de lui, tout tourne. Tout vibre. Tout ondule. Les couleurs explosent, s’entrechoquent, s’étalent comme des bouches peintes au rouge trop vif après une nuit trop courte. Il y a du bleu fiévreux, du rouge qui crie, de l’or qui sue. Les traits sont nerveux, sensuels, presque carnivores. Ce n’est pas un décor. C’est un délire. Un orgasme visuel. La musique n’est pas jouée ici, elle est *baisée*.

Regarde ce violon… regarde bien. Il est vivant. Son bois est chaud. On pourrait presque entendre les gémissements de ses cordes. Il n’attend pas d’être pris dans des mains blanches et savantes. Il veut être touché à pleine paume. Joué avec fougue. L’archet ? Ce serait trop doux. Il réclame des doigts impatients, une bouche, une peau nue sur sa table d’harmonie. On l’imagine soupirant sous la main d’un(e) virtuose, dans une chambre pleine de sueur et d’éclats de rire.

Et cette pâte, épaisse, gourmande, posée comme une crème sur les hanches du bois… tu la vois ? Ce n’est plus de la peinture. C’est de la chair. Une matière vivante. Frottée, massée, caressée. On sent que Bruno l’a appliquée avec le geste d’un amant, pas d’un technicien. Ce violon n’est pas un objet, il est une amante dans une robe trop serrée. Ou un amant ruisselant après la danse.

Autour, les couleurs ne sont pas là pour faire joli. Elles sont jalouses. Elles veulent, elles aussi, qu’on les touche. Elles veulent être baisées comme ce violon. Elles crient, elles griffent, elles soupirent. Elles forment des corps flous, des silhouettes qui s’étreignent, des souffles dans la nuit. On croit voir un couple là, dans un coin. Une jambe levée, un cou penché, un baiser volé entre deux notes.

Et dans ce vacarme pictural, une espièglerie. Une joie folle. Ce n’est pas un tableau triste ou noble. C’est une fresque rieuse, une fête païenne. La musique ici ne vient pas des partitions, mais des reins. On danse avec les hanches, on chante avec la bouche pleine. On oublie les règles. On transpire les harmonies.

C’est un tableau qui sent le vin renversé, la peau nue au petit matin, la jupe remontée dans un escalier, la chemise ouverte, l’archet qui tombe au sol. C’est un tableau qui rit, qui embrasse, qui mord. Il n’attend pas d’être regardé. Il vient à toi. Il s’impose. Il se frotte à ton regard comme une amante trop longtemps absente. Il t’enveloppe. Il te pousse contre le mur. Il t’oblige à écouter avec les yeux.

Et puis, entre deux élans, entre deux débordements de rouge, il y a un silence. Léger. Sensuel. Une pause. Comme entre deux gémissements. Comme juste avant l’orgasme. Comme ce moment où l’on retient son souffle, main posée sur le violon, prêt à recommencer.

Bruno Cantais ne peint pas la musique. Il la fait jouir. Et il te fait l’entendre dans ton bas-ventre.

Alors reste encore un peu. Laisse-toi faire. Ferme les yeux. Respire. Et danse, oui, danse. Nu si possible. Parce que cette fête-là ne supporte pas les habits.
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Bruno Cantais, artiste peintre professionnel installé à Lyon, est inscrit cotisant à la Maison des Artistes.
Né en 1966 au Havre.

Bruno Cantais explore plusieurs techniques, allant d'un expressionnisme abstrait de Rauschenberg, aux projections de matière, au collage Pop Art ou à l'expressionnisme.

Il fouille la surface de la toile, creusant des sillons qui semblent ouvrir des voies ou parfois se perdre dans les brouillards de la couleur. Son inspiration est l'ordre et le désordre, du senti et du ressenti, de l'ombre et de la lumière, du vide et du plein.

Zoekertjesnummer: a148552130