Felipe de Comines - Las memorias de Felipe de Comines - 1713

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Beschrijving

Philippe de Commynes - Les mémoires de Philippe de Comines (...) - Anvers Henri et Cornelio Verdussen - 1713 -
2 volumes en folio - [20], 429, [23] ; [12], 476, [28] pages - 21,5 X 32 cm.
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État : Titre gravé très fin, représentant un porche décoré de devises, blasons et figures emblématiques. Marque de l'imprimeur en bois sur la deuxième page du titre. Décoré avec 23 portraits gravés hors texte placés dans de grands cadres baroques. Reliures d'époque en pleine peau de mouton, décoration estampée à froid sur les couvertures, fleurons dorés sur les dos. Bon exemplaire.
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Version espagnole de Juan VITRIAN. Traduction réalisée, dans sa première partie, à partir du texte original de Jean de Selve, et dans sa seconde partie, à partir de celle de la première édition française. Elle jouit d'un grand prestige en raison des nombreuses annotations ajoutées par le traducteur.
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Suivi et traçage.
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Emballage professionnel.
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Philippe de Commines (ou de Commynes ou "Philippe de Comines", en latin : Philippus Cominaeus ; né en 1447 - vers 1511) était un écrivain français d'origine flamande et diplomate à la cour de Bourgogne et de France. Il a été appelé "le premier écrivain véritablement moderne" (selon Charles Augustin Sainte-Beuve) et "le premier critique et historien philosophique depuis les temps classiques". Bien qu'il ne fût pas un chroniqueur ou un historien au sens actuel du terme, ses analyses de la scène politique contemporaine furent ce qui le rendit unique en son temps.
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Commines est né à Renescure (dans ce qui était alors le comté de Flandre) au sein d'une famille aisée. Ses parents étaient Colard van den Clyte (ou de La Clyte) et Marguerite d'Armuyden. Sa famille paternelle était originaire d'Ypres. En plus d'être seigneur de Renescure, Watten et Saint-Venant, Clyte est devenu bailli de Flandre par le duc de Bourgogne en 1436, et a été fait prisonnier lors de la bataille d'Azincourt. Philippe a pris son nom de famille d'une seigneurie sur la rivière Lys qui avait appartenu à la famille de sa grand-mère paternelle, Jeanne de Waziers. Son grand-père paternel, également nommé Colard van den Clyte (m. 1404), avait été gouverneur de Cassel puis de Lille. Cependant, la mort du père de Commines en 1453 l'a laissé propriétaire d'un patrimoine avec d'énormes dettes. Dans sa jeunesse, il a été placé sous la tutelle de Philippe le Bon (1419-1467), duc de Bourgogne, qui était son parrain. Il a combattu lors de la bataille de Montlhéry en 1465 et lors de la bataille de Brustem en 1467, mais, en général, il semble avoir gardé un profil bas.
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En 1468, il est devenu chevalier à la cour du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, qui avait succédé à son père Philippe en 1467. Commines fut le chambellan, confident et diplomate de Charles le Téméraire et était avec lui dans les cercles les plus élevés, participant à de nombreuses décisions importantes et étant présent à des événements qui ont marqué l'histoire. Un événement clé dans la vie de Commines semble avoir été la rencontre entre Charles et le roi Louis XI de France à Péronne (octobre 1468). Bien que le récit de Commines lui-même passe sous silence les détails, d'autres sources contemporaines montrent clairement que Louis croyait que Commines avait sauvé sa vie. Cela expliquerait l'enthousiasme ultérieur du roi à rechercher son soutien en le séparant de Bourgogne, ce qui se produisit en 1472, lorsqu'il trahit la confiance de Charles et passa au service de Louis XI, qui le couvrit d'honneurs et d'argent, lui confiant la direction de la diplomatie extérieure de la France. Décédé Louis et écarté par ses successeurs, sauf pendant la guerre d'Italie, il soutint de nombreux litiges juridiques qu'il perdit. Il se consola de ces revers en écrivant ses Mémoires. Il mourut en 1511.
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Les Mémoires de Commines se composent de deux parties très différentes. Les six premiers livres racontent l'histoire de 1466 à 1483 et, en particulier, la rivalité entre Louis XI et Charles le Téméraire. Les deux derniers livres, écrits par Commines à la fin de sa vie, relatent la guerre d'Italie (1494-1495).
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Commines est un véritable historien, doué de l'intelligence perspicace d'un homme du monde ; il voit clair dans les consciences des personnages de son histoire et démêle avec maîtrise les affaires les plus compliquées. Il prend la peine de s'informer abondamment et précisément, et cite toujours ses sources. C'est un tempérament équilibré, voire froid, incapable de se laisser emporter par la passion, c'est pourquoi son histoire est généralement exacte dans ce qu'il dit, car il ne raconte pas tout : il cache ce qui concerne son rôle personnel dans les faits : diplomate de profession, il est également diplomate avec le lecteur et cache ce qui pourrait l'indisposer contre lui.
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Conçois l'histoire comme une œuvre morale : il cherche à extraire de la narration des faits des leçons pour les princes et chefs d'État. Il leur recommande la méfiance envers eux-mêmes, envers leurs amis, envers leurs proches et envers la fortune, l'astuce plutôt que la violence pour atteindre avec plus de sécurité les fins proposées et l'usage de l'argent pour gagner les cœurs. Sa morale politique ressemble beaucoup à celle de Machiavel, avec quelque chose de plus mesuré et prudent. Cependant, il est très sincèrement chrétien et veut montrer dans toutes les affaires du monde la main de la Providence, et sa foi l'incline à les accepter et à les justifier.
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